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Son histoire

Quelques faits marquants

Extraits de l'article de Dirk Vandenplas " De Molen van Hondzocht, de beknopte geschiedenis van een ingewikkeld grensgeval », paru dans: HALLENSIA, jaargang 43.nr3 / Juli-september 2021 ( driemaadelijks tijdschrift over de geschiedenis van Halle, Buizingen en Lembeek , pp40 à 51.

Le moulin d’Honzocht
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La brève histoire d'un cas frontalier compliqué

 

La restauration du moulin de Saintes, qui a mis du temps à se concrétiser, semble enfin avancer. Pendant plus de deux siècles, ce magnifique moulin a été un point de repère frappant dans ce vaste paysage. Il est temps d'apprendre à mieux le connaître.

 

Le moulin est un véritable cas frontalier : pendant des années, il a été connu comme le moulin de Hondzocht (Lembeek), mais il est situé sur le territoire de la commune voisine de Saintes. La maison du meunier, en revanche, est bien située sur le territoire de Lembeek.

 

Il doit son nom au fait que ses propriétaires successifs ont toujours été étroitement liés au hameau de Lembeek, Hondzocht.

 

Quiconque part à la recherche de l'origine de ce moulin reviendra bientôt d'un voyage infructueux. Les informations les plus complètes se trouvent sur le site www.molenechos.be. Selon ce site web, le moulin a été fondé en 1775. Cette date apparaît également dans la plupart des publications mais sans indication de la source. La construction de moulins à vent sous l'Ancien Régime était néanmoins un enjeu important et était toujours soumise à l'approbation des autorités locales. Peut-être que des recherches dans les vastes archives du collège échevinal de Saintes pourraient nous éclairer davantage sur la fondation du moulin.

 

 Le moulin ne figure pas sur la carte topographique de Ferraris réalisée entre 1771 et 1778. Toutefois, cette observation n'exclut pas 1775 comme date présumée de la fondation du moulin. Peut-être que les relevés de cette partie de la carte de Ferraris ont-ils été effectués plus tôt. Nous devons également mentionner que l'année 1774 est inscrite dans la poutre de l'arbre à vent du moulin.

Cette marque était encore visible en 1979 mais nous n'avons pas été en mesure de la constater nous-même.

 

 Certains auteurs affirment que le moulin de Hondzocht existait déjà au début du XVIe siècle, mais ceci n'est pas exact. Il y a confusion avec un deuxième moulin à vent, beaucoup plus ancien, à Saintes. Ce moulin était situé sur l'ancienne chaussée reliant Halle à Enghien, juste après le centre du village de Saintes. Il est clairement reconnaissable sur les anciennes cartes (1).

 

Nous sommes également (pour l'instant) dans l'ignorance de l'identité du constructeur. Faut-il le chercher dans l'ancien nom du moulin, tombé en désuétude : le moulin Lebacq (ou Lebacque) ? Ce nom fait clairement référence à la famille Lebacq qui possédait une grande ferme sur la chaussée de Halle vers Enghien.

La ferme Lebacq était également un véritable cas frontalier et se situait aussi bien sur le territoire de Saintes et de Lembeek, à proximité immédiate du moulin (voir A et C sur le plan). Les deux parties plus ou moins égales de l'exploitation n'étaient séparées que par la chaussée principale et ... la limite communale. La partie située sur Lembeek a été principalement utilisée comme distillerie de genièvre jusqu'en 1850 environ.

 

 Le lien entre la famille Lebacq et le moulin à vent, reste pour l'instant incertain (2). Ce qui est certain, c'est qu'au XIXe siècle, le moulin appartenait à la famille Schoenmaker. Cette famille est arrivée à Saintes à la fin du XVIIe siècle mais, au cours du XVIIIe siècle, elle s'est installée dans la région d’Hondzocht où elle a travaillé comme agriculteurs et distillateurs de genièvre.

 

La famille Schoenmaker n'était pas sans ressources : outre des terres à Lembeek et à Saintes, elle possédait également une exploitation à Hondzocht « sous l'enseigne vulgairement appelée Province », autrefois une auberge et clairement reconnaissable sur la carte de Ferraris. Cette propriété jouxtait également la nouvelle chaussée à un jet de pierre de la frontière avec Saintes (voir D sur le plan de situation). « La Province » est une référence directe à un propriétaire précédent : la famille Prouvin (ou Provins), avec laquelle la famille Schoenmaker était apparentée (voir le bref arbre généalogique en annexe).

 

 Non loin de là se trouvait une deuxième ferme avec une distillerie de genièvre qui appartenait également à la famille Schoemaker (voir E sur le plan de situation). Tout comme « Province », cette ferme bordait la nouvelle chaussée allant de Halle à Enghien.

 

Le bref arbre généalogique à la fin de cet article montre également un lien avec la famille Lebacq. Est-ce par cette alliance que la famille Schoenmaker est entrée en possession du moulin ? Ou devrions-nous plutôt considérer la famille Schoenmaker comme la fondattice du moulin ? Espérons que des recherches plus approfondies permettront de faire la lumière sur cette question.

 

Catherine Cordier, veuve de Jean Schoenmaker, a été inscrite au rôle d'imposition des patentables de la commune de Lembeek pour l'année 1823 non seulement inscrit comme " brûleur" (distillateur de genièvre) mais aussi comme meunier (le moulin mû par le vent). Une indication claire qu'elle était responsable du fonctionnement du moulin à vent.

 

 Après le décès de Catherine Cordier en 1829, les biens immobiliers du couple Schoenmaker-Cordier sont répartis entre leurs 6 enfants et petits-enfants en 1831 (acte du 5 février 1851 devant le notaire Vandercammen à Halle). Egalement, le moulin à vent de Hondzocht qui est attribué par tirage au sort au fils cadet Charles-Louis Schoenmaker (1794-1864) et à son épouse Clair-Anne Locq (1802-1881). L'acte de 1831 montre clairement que le couple Schoenmaker-Cordier ne s'est pas mal débrouillé. Charles-Louis hérite également de la maison “ Province “ (3) (voir D sur le plan de situation) tandis que la ferme avec la distillerie située un peu plus loin est attribuée à son frère aîné Chrétien (voir E sur le plan de situation).

 

En plus d'être agriculteur et meunier, Charles-Louis était également vendeur de bière (Brasseur). 

Après sa mort en 1864, les activités ont été poursuivies par sa veuve et ses enfants.

 

L'acte notarié du 29 juin 1877, passé devant le notaire Dupont à Halle, contient un inventaire détaillé des biens mobiliers de la famille. L'agriculture était la principale activité avec pas moins de 41 ha de terres (en propriété et en location) plantées de betteraves sucrières, de céréales, d'orge, de trèfles, de blé et d'avoine. Dans les deux étables, il y avait 14 vaches et 3 taureaux et dans l'écurie 10 chevaux. Les produits du moulin étaient empilés dans le grenier de la ferme :

 

1.300 kilos de farine fine de froment, première qualité

1.000 kilos idem

200 kilos farine fine de froment, seconde qualité

partie de farine de lin

5 coffres à farine

 

Dans le moulin :

 

1.890 kilos farine de seigle

280 kilos farine de froment

200 kilos farine de fibres et d’avoines

 

 Cela montre clairement que l'exploitation du moulin était toujours entre les mains de la famille Schoenmaker et constituait une partie essentielle de leur activité agricole. Le commerce de la bière s'est également poursuivi comme en témoigne l'inventaire des stocks. Il s'agissait de « jeunes bières » de brasseurs locaux : Serré, Pêtre, Deboeck et Pissens.

Il y avait également un stock de bière ancienne, principalement du lambic d’un et deux ans d'âge et de la faro.

 

 La valeur totale mobilière a été estimée à la somme non négligeable de 36 221 fr., à laquelle s'ajoute le rendement des produits des champs qui a été estimé à 15 497 fr. Tout ceci indique clairement une activité agricole florissante.

 

 Les 18 juillet et 24 août 1877, devant le même notaire Dupont, le patrimoine familial – estimé à 282 483,39 fr. - est vendu et partagé respectivement entre les sept enfants et petits-enfants du couple Schoenmaker-Locq. Le moulin à vent, ainsi que la majeure partie de la ferme, reste en indivision entre les quatre enfants Chrétien-Léopold (1832-1886), Auguste-Felix (1833-1912), Léon (1837-1903) en Marie-Alexandrine Schoenmaker (1830-1892). Ainsi, la continuité de l'activité agricole a été assurée. L'acte stipulait également qu'aucun arbre ne devait être planté sur les parcelles de terrain jouxtant le moulin, et ce, bien sûr, afin de ne pas gêner la prise au vent du moulin.

 

 Le 23 juillet 1887, le moulin est vendu pour le prix de 8000 francs. Vendu à Albert Deleener qui s'est marié en 1885 avec Thérèse-Louise Schoenmaker (1860-1913).

Ainsi, il restait encore un lien fort entre le moulin et la famille Schoenmaker.

Thérèse-Louise était une petite-fille du couple Schoenmaker-Locq et a acheté la grande ferme Limbourg à Hondzocht en 1885 lors de la liquidation de la Société en collectif Schoenmaker & Lechien. (voir F sur le plan). 

Nous réservons cette histoire pour une prochaine communication.

 

 Dix ans plus tard, la famille Schoenmaker fait un adieu définitif au moulin de Hondzocht. Le 8 juin 1898, le moulin est échangé contre 2ha45a de terres agricoles à Saintes (acte devant le notaire Dupont à Bruxelles). Avec cet échange, le meunier Jean-François Crokaert (°1856) en devient le nouveau propriétaire. L'opération n'est pas un hasard et s'inscrit dans un large cadre puisque Jean-François a des racines "Lembeekoise" via sa mère Adelaïde Lebacq.

 

 C'est via sa mère que Jean-François Crokaert entre en possession la même année des terres échangées à Saintes et de la majeure partie de l'ancienne ferme Lebacq à Hondzocht (acte devant le notaire Doudelet du 3 mai 1898), qui servit dès lors de maison de meunier et d'auberge (voir C sur le plan de situation).

La même année, Crokaert épousa Clara-Melanie Heylemans à Ruisbroek.

 

 Le meunier Crokaert décéda en 1916. Sa veuve et ses trois filles Julie-Jeanne-Marie, Florentine-Adèle et Louise-Irène vendirent le moulin et la maison du meunier en 1919 pour 200 000 francs à Edouard-Pierre Depauw et son épouse Aline Moons (acte devant le notaire Dupont, 24 septembre 1919). Edouard Depauw (1879-1952) était autrefois meunier du Gellinkmolen en bois (également appelé Geilingmolen) à Bogaarden.

 

 Peu après son achat en 1919, la maison du meunier et l'auberge ont été entièrement rénovées. La façade extérieure est devenue une façade en marbrite coloré de couleur noire, jaune et grise. Au-dessus de l'entrée de l'auberge, l'inscription CAEE-ST-VERON (avec une faute d'orthographe dans café !) a été appliquée. L'intérieur était recouvert de cimorné et de marbrite de différentes teintes. Dans le langage populaire, ce coin de Lembeek était très justement appelé den Hoek (le coin), où une fête de quartier était organisée le premier dimanche de juillet. Un divertissement populaire pendant la foire était la course en sac de la Bellingenstraat au moulin.

 

 La référence à Sint-Veroon dans le nom de l'auberge n'est évidemment pas une coïncidence. Lors de la marche annuelle de la Saint-Veron, le lundi de Pâques, les porteurs du reliquaire de Saint-Veron bénéficient depuis plus de 100 ans d'un déjeuner de bienvenue dans la maison du meunier. Pour l'occasion, une chapelle de repos est spécialement aménagée dans la grange. Entre-temps, cette belle tradition a été maintenue sans interruption pendant quatre générations (aujourd'hui par l'arrière-petite-fille Francine Van der Perre).

 

Le moulin et la maison sont restés en possession de la famille De Pauw durant trois générations successives.

 

 Le 24 février 1949, le moulin et la maison du meunier sont vendus à Pierre-François (Frans) De Pauw (1905-1981, fils d'Edouard) et à son épouse Leonia-Adolfina Kiermer (1911-1975) (acte devant le notaire Hector Michiels, Halle).

 

Leur fille, Angelina-Leonie (Angèle), a été mariée à Maurits-Jan-Alfons Van der Perre, le dernier meunier.

 

 Vu que l'entretien et la restauration éventuelle du moulin n'étant pas possible pour la famille, le moulin a été donné en bail emphytéotique à l'Intercommunale du Brabant Wallon pour 99 ans en 2005.

 

Les informations sur l'histoire du moulin ne sont que disponible fragmentairement. Sur le site officiel de l'Agence wallonne du patrimoine, les informations disponibles sont très sommaires :

Sur une légère éminence, à cheval sur la frontière de la commune limitrophe de Lembeek (arr. Hal), beau moulin à vent en briques chaulées, à calotte tournante, qui est intégralement conservé avec ses ailes et sa passerelle du pourtour. Restauré en 1970-1971. On en fait parfois remonter l’origine aux env. de 1500.

Espérons que la restauration à venir permettra de mieux comprendre l'histoire de la construction du moulin. Ce qui suit est un résumé des diverses informations que nous avons trouvées ici et là.

 

 Le solide moulin en briques mesure 18 mètres de haut et comporte trois étages. À la base, les murs font 1 mètre d'épaisseur. Le moulin lui-même est situé sur une petite colline entourée de murs de briques en pente pour une prise au vent optimale. « La toiture en forme d'oignon avec (le toit en) un surplomb au-dessus de la croisée est une caractéristique frappante. » Les voiles mesurent 24 mètres de long et 2 mètres de large.

 

Le 4 avril 1944, le moulin est protégé comme monument. Les photos de l'époque montrent le moulin dans toute sa splendeur, tel un phare blanc dans le paysage encore rural de l'époque.

En 1950, un moteur diesel de 60 cv a été installé, rendant le moulin à vent superflu.

Des réparations majeures ont été effectuées en 1955, parmi ceux-ci la réparation de la toiture du moulin. La dernière restauration a eu lieu en 1972 lorsque de nouvelles ailes soudées ont été installées.

Le moulin possède 2 paires de meules.

 

 Le café a fermé ses portes en octobre 1973, tandis que le moulin a été définitivement fermé en 1977. La fermeture n'a pas fait du bien au moulin : en 2021, il est gravement délabré. En 2015, les ailes du moulin ont été retirés à titre préventif. Mais il y a de l'espoir pour le moulin de Hondzocht. La restauration du moulin, annoncée depuis longtemps, semble finalement se concrétiser. Le prix n'est pas négligeable et est budgétisé à 1,5 million d'euros. Les budgets nécessaires ont été mis à disposition cette année par la ville de Tubize (450 000 €) et le gouvernement régional wallon (950 000 €). 2021 sera-t-elle l'année de la résurrection du moulin de Hondzocht ?

 

 

Souvenirs du moulin de Hondzocht

 

 Toute sa vie, Francine Van der Perre, fille de meunier, a vécu dans l'ombre du moulin Hondzocht. 

Elle est donc un témoin privilégié et connaît le moulin d’Hondzocht comme personne d'autre. Elle se fait un plaisir de partager ses souvenirs avec les lecteurs d'Hallensia.

 

 En 1919, mes arrière-grands-parents ont acheté le moulin à vent et la maison du meunier (en un seul lot), situés à la Chaussée d’Enghien 551-553 (numéros de maison actuels 884-886).

 

Après le décès de mon arrière-grand-père Edouard en 1952, ma grand-mère Léonie Kiermer a travaillé au moulin jusqu'en 1957 pour aider son mari.

 

 Le travail au moulin était lourd, exigeant manuellement et, du fait de la poussière, également malsain. Les travaux étaient effectués 24 heures sur 24, en hiver jusqu'à 21 heures. Le mois de juillet était traditionnellement réservé aux travaux d'entretien et à l'affûtage des meules au marteau et au ciseau, ce qui n'était pas sans risque en raison des éclats de pierre volants.

Les nombreuses pièces mobiles du moulin ont aussi parfois provoqué des situations dangereuses.

 

 Au départ, les agriculteurs des environs apportaient leur propre grain au moulin à l'aide de chevaux et de charrettes. Les meules du moulin - une double paire - sont situées au premier étage ; le grain moulu était transporté au rez-de-chaussée par des entonnoirs en bois et rempli dans des sacs. Ils étaient ensuite descendus par une trappe et chargés sur le chariot en attente. Grâce à la grande porte de la butte du moulin, ce n'était pas un problème.

 

 En 1949, l'entreprise a été cédée à son fils Frans et en 1950, l'énergie éolienne a été remplacée par un moteur diesel de 60 CV. Il devait être mis en marche à l'aide d'une grande manivelle, ce qui était un travail difficile, surtout en hiver.

 

 En 1957, mon père, Maurits Van Perre, est venu travailler au moulin de Hondzocht, avant même son mariage avec ma mère, plus tard dans l'année. Maurits, originaire de Sint-Kwintens-Lennik, est issu d'une vieille famille de meuniers et poursuit ainsi une vieille tradition familiale.

 

 Pour répondre à de nouveaux développements, Maurice a acheté un camion Opel rouge vif de deux tonnes. A partir de janvier 1958, il va lui-même chez les agriculteurs pour collecter le grain et le rendre après qu'il ait été moulu.

Les agriculteurs de la région n'avaient plus besoin de venir au moulin.

Pour Maurice, le travail était difficile, car les sacs lourds devaient souvent être portés dans des escaliers étroits et raides puis stockés dans les greniers sombres des fermes.

 

Alternativement, une semaine, Maurice se rendait en Wallonie et la semaine suivante, il parcourait les fermes néerlandophones. Le moulin à vent de Hondzocht se trouve exactement sur la frontière linguistique.

 

 À partir de janvier 1958, les meuniers de Hondzocht vendent également des aliments pour bétail (maïs concassé, grains pour lapins, aliments pour poulets, lait en poudre pour les veaux, etc.). Un téléphone a été installé afin que les commandes puissent être passées téléphoniquement. Pour le moulin, un compteur électrique séparé a été installé dans la maison du meunier. Un long câble devait acheminer l'électricité jusqu'au moulin à vent via des fixations primitives aux murs, un grand pilier de fer au fond du jardin et ainsi de suite jusqu'à un second pilier de fer sur la butte du moulin.

 

 Lorsque, vers 1965, les activités du moulin à eau de Ripain, dans la ville voisine de Tubize, ont été arrêtées, les meules ont été déplacées vers le moulin de Hondzocht. Un travail ardu qui a été réalisé avec l'aide de Jef va Pie Mareeke.

 

En 1969, l'ancien moteur diesel a été remplacé par un nouveau moteur diesel Lister refroidi par air de 46,5 cv avec un démarrage électrique. En 1970, le beau-père Frans cesse de travailler et l'entreprise est officiellement transmise à Maurice.

 

 Le moulin pendant les travaux de restauration en 1972 par les frères Herman et Guido Peel de Gistel. Si vous regardez bien, vous pouvez apercevoir la fille du meunier, Francine, sur les lattes d'une des nouvelles voiles du moulin (photo coll. F. Van der Perre).

 

 D'octobre à fin décembre 1972, le moulin subit sa dernière grande restauration. De nouvelles ailes, une nouvelle poutre de soutien et un nouveau plancher en planches de chêne au premier étage ont été installés. Cette restauration a été réalisée par les frères Herman et Guido Peel de Gistel, une famille de constructeurs de moulins depuis 1754. Grâce à la protection légale du moulin en tant que monument, 80 % des travaux de restauration ont été subventionnés.

 

 Le 30 juin 1977, Maurits Van der Perre a cessé de travailler comme meunier au moulin à vent de Hondzocht. Il a travaillé pendant un certain temps comme jardinier mais est décédé prématurément en 1991 à l'âge de 59 ans.

 

Les dernières générations de meuniers au moulin de Hondzocht

 

-1. Edouard De Pauw (Kobbegem 1879 -Lembeek 1952) en Alina Moons

-2.  Pierre-François (Frans) De Pauwen 

      (Halle 1905 – Tubize 1981) en Leonia Adolfina Kiermer (Heikruis 1911 – Halle 1975)

-3. Maurits Van der Perre (Sint-Kwintens – Lennik 1932 – Jette 1991)

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